Mardi 12 sept. 1917
Mon cher Jean
J’ai reçu la suite de ton intéressante lettre aujourd’hui et je vois que tu t’acquitte fort bien de ton office. Continue ! Tu m’intéresses. Je n’en dirai pas tant aux Boches !!!! J’espère que vous êtes plus tranquille maintenant et que vous pouvez dormir au moins sur une oreille ! J’ai honte, moi, d’être avec mon casque, tranquillement à l’abri, pendant que vous écopez. Enfin, j’espère que tout est pour le mieux maintenant et je te quitte en te chargeant d’embrasser toute la famille. Tu prendras le Rabiot des bécots.